En l'espace de quatre jours, la ville de Boufarik a été le théatre de quatre explosions de bombes. Des dizaines de familles endeuillées et sinistrées, sous le choc et l'émotion, s'indignent en faisant serment que dorénavant tous feront face aux terroristes intégristes. Boufarik sous les bombes, la population de cette ville vit l'horreur au quotidien. Il ne se passe pas un jour sans que des dizaines de familles ne soient endeuillées et sinistrées par les agissements barbares des terroristes intégristes.


Depuis samedi dernier en l'espace de quatre jours, quatre attentats à la bombe (voitures piégées) ont été enregistrés au niveau du centre-ville de Boufarik. Les plus récentes explosions sont celles de mardi soir dont les dégâts occasionnés ont soulevé colère et indignation au sein de toute population. La première bombe a explosé au niveau du quartier Grit laissant une dizaine de familles sans-abri, alors que la deuxième occasionnait des dégâts jugés plus atroces.

Une cible facile

Les terroristes intégristes ont ciblé la maison de Abdelhamid Tamandjout, délégué chargé à la sécurité de la daïra de Boufarik, qui n'a pu échapper à cet attentat. Il a trouvé la mort (en "martyr", comme précisent certains citoyens, rencontrés sur les lieux mêmes de l'explosion), laissant une veuve et cinq enfants dont une filette en bas-âge.
Les membres de sa famille n'ont eu la vie sauve que parce qu'ils étaient à l'extérieur du domicile familial.
Dans cet attentat, qui a eu lieu dans le quartier situé au croisement des rues de Blida et de Kaddour Mouhouche, dont la détonation et le souffle ont touché les maisons situées à 300m à la ronde; on dénombre trente-deux personnes blessées et plus d'une trentaine de familles sinistrées.
Juste après l'attentat, les victimes ont été immédiatement évacuées vers les hôpitaux. Pour l'instant, la plupart d'entre elles ont rejoint leurs familles, sauf deux filles qui sont restées jusqu'à hier hospitalisées, dont l'une âgée de 5 ans a perdu la vue à jamais.
Les bêtes immondes lui ont volé ses yeux. Ces analphabètes de la vie se trompent énormément dans leurs calculs, leurs desseins diaboliques sont connus de tout le monde.
Les images aperçues sur les lieux de l'attentat ressemblent à une situation d'après-séisme : maisons complètement effondrées et les restes du métal du véhicule du feu Abdelhamid.
Et encore une station d'essence et une boulangerie ont été touchées par le souffle de la bombe qui a été déposée à l'intérieur d'une voiture de marque Renault 25.
Devant ces images, les habitants dans tout leur état, témoignent que la bombe a explosé aux environs de 20 heures alors qu'un quart-d'heure auparavant, ils ont aperçu trois individus garer le véhiclue en question au niveau de leur quartier.

Les citoyens sous le choc

Les citoyens de la ville de Boufarik sont à peine sortis du choc de l'attentat du samedi dernier où une bombe, placée dans voiture stationnée à l'intérieur d'un garage limitrophe au commissariat de la police, a explosé faisant une quinzaine de familles victimes sans toit.
Un citoyen nous a interpellés pour nous dire que "chaqeue citoyen de Boufarik a eu son lot des retombées du terrorisme".
D'ailleurs, il a tenu à rendre hommage à notre journal quand il a titré, il y a une année de celà qu' "à Boufarik, chacun aura son tour" mais "hélas c'est la vérité, vous avez raison", très ému, en prononçant difficilement ces derniers mots.
Un autre citoyen s'approche de nous, pour nous conduire vers les maisons en décombres, en disant : "Regarder la catastrophe, heureusement lls (maisons) étaient vides".
En ajoutant avec colère et désolation "ce fait est le produit de la machination des fils de harkis, qui sont connus par tous les habitants de Boufarik".
De nombreuses familles ont passé la nuit du mercredi, dehorsd sous la lune, cependant elles sont perplexes, se demandant : "Comment elles passeront les nuits froides de l'hiver".
Alors qu'ils sont dans leur majorité d'humbles citoyens. A cet effet, ils attendent des mesures concrètes de la part des autorités concernées afin de se pencher sur la résolution de leur dilemme.
Toutefois, ils sont determinés qu'à l'avenir ils sauront à faire face aux ennemis du peuple. A partir de ce jour personne n'aura le droit de dire " je sais pas, ou j'ai pas vu ", ce sont là les paroles d'une victime révoltée.

Les Photos: Nabil / Le Matin

Pour plus d'informations...
http://www.lematin-dz.com


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