En effet, au levée du jour, lorsqu’ils arrivent devant leur kiosque, ils ont la désagréable surprise de constater la disparition ‘‘mystérieuse’’ de leur quota.
L’un des buralistes victimes, Djamel, dont le commerce est situé au centre-ville nous dira : «Nous appréhendons particulièrement les jeudis et lundis qui sont des jours de grande affluence vers les fameux marchés de Boufarik ; l’un consacré aux voitures et l’autre aux bestiaux. C’est là que les voleurs les vendent à la criée et à moitié prix.» Notre interlocuteur nous fait part de l’astuce trouvée par les voleurs qui consistait à mettre de la ‘‘super glue’’ dans les serrures des kiosques. De cette manière, les propriétaires de ces kiosques qui font l’effort de se lever avant l’aube pour cacher leurs journaux les abandonnent devant leurs magasins !
El Watan - 14 fevrier 2012