L’infrastructure sportive en attente d’une pelouse synthétique.

Annoncée depuis la dernière saison footballistique, la pose d’une pelouse synthétique de 5e génération tarde à se concrétiser. Le tartan posé il y a presque une vingtaine d’années est dans un état lamentable. Et, à cause de son état, le stade communal Mohamed Rezzag de la ville de Boufarik n’a pas été homologué cette année par les instances du football. C’est ce qui a contraint l’équipe phare de la ville des Oranges, le WAB, à recevoir ses visiteurs en championnat au stade communal de la ville de Bougara, à une quinzaine de kilomètres de Boufarik. Ce qui irrite de plus en plus les quelques fervents supporters du club, c’est le fait de se déplacer en dehors de la ville quel que soit l’enjeu de la rencontre, aussi le club joue constamment à l’extérieur.

«C’est dommage, même lorsqu’on reçoit on est obligés de l’inviter à jouer chez les autres, c’est honteux ! Aucun responsable ne s’est penché sur le problème qui dure depuis des années», explique Omar, un inconditionnel du club. D’après des informations fiables, le tartan de 5e génération se trouve bel et bien dans la commune de La  Chiffa. En fait, chacun rejette la responsabilité sur l’autre et la pose de cette pelouse se fait désirer.

Ce projet a vu le jour il y a plus de trois années, et une enveloppe conséquente a été allouée pour la rénovation totale du stade ainsi que de la pose de ce fameux tartan de 5e génération. Mais qui est responsable de ce retard ? «Personne ne se soucie de ce qui se passe actuellement. C’est malheureux de voir notre équipe dans cette situation. Ne peut-on pas avoir un nouveau stade de 20 à 30 000 places avec toutes les commodités nécessaires ?» s’indigne un des anciens joueurs.

A Boufarik, il existe aussi un autre site sportif, connu sous l’appellation de stade Berriane. C’est un petit complexe composé de plusieurs terrains, toutes disciplines confondues. Hélas, ce petit joyau est également à l’abandon depuis des lustres ! Même si on a couvert le terrain de football avec du gazon synthétique il y a de cela trois ans, son tartan est dans un état lamentable, et ce, faute d’absence de gardiennage et de bonne gestion. Si ce site retrouvait son lustre d’antan, il sera d’un apport utile aux sportifs boufarikois et aux différents clubs de la ville, dans toutes les disciplines.

Mais le sport en général à Boufarik est dans une léthargie catastrophique, car la plupart de ses gestionnaires n’ont aucune éthique sportive, aucune relation avec le sport. «Ce qu’il nous faut, ce sont des hommes de terrain. Nous sommes tous responsables de ce qui se passe. Il faut absolument donner un nouveau souffle au sport en général et au football en particulier. Il faut trouver des hommes intègres, capables de prendre en charge les activités sportives à Boufarik. S’il y avait un stade digne d’une ville comme la nôtre, est-ce que le WAB serait dans cette situation ?» fulmine Ammi Ali, supporter invétéré du WAB.
 
Source: El Watan - 9 decembre 2014


Ajouter un commentaire

Derniers Commentaire

Et ça continu en 2018 ! :sad:

Bonjour, étant un ancien élève de ce prestigieux Lycée de 78 à1982, je garde de très beaux...

Salami je vous conseil de fermer ce l'y car il n est pas a la place qu' il faut je pense qu' il...

Salam, Bonjour J'ai fréquenté le Lycée Ibn Toumert entre 1981 et 1984. J'avais M.Delettre comme...

Fanfare de Boufarik
02.02.2018 22:55

:sigh: Yes!!! je me retrouve pendant ses années; lorsque la musique n'etait pas une...