Les habitants de Benchabane, une localité relevant de la commune de Ben Khelil (6 km au nord-ouest de la ville de Boufarik), ont bloqué, dimanche, la route avec des matériaux hétéroclites et brûlé des pneus et troncs d’arbres sur 4 axes de la localité : rentrée du domaine Messous et celle de Aïn Aïcha, ainsi que l’entrée et le centre de Benchabane.
Ce mouvement de protestation est venu après moult doléances et promesses non tenues par les élus locaux de cette commune. Rassemblés en groupes, adultes, jeunes et moins jeunes, un des protestataires en furie nous confie : «On vit le calvaire, observez par vous-mêmes, ça, c’est l’artère principale, on l’a bitumée il y a 3 mois, mais regardez dans quel état elle est, c’est du bricolage. Il n’y a ni éclairage ni trottoirs, venez nous voir la nuit, heureusement qu’il y a la lumière des commerces qui éclaire un tant soit peu les artères.»
Un habitant du domaine Messous nous interpelle : «On est en 2016 et on n’a pas d’eau ! Chaque famille achète quotidiennement un tonneau d’eau, c’est de l’argent. Sans parler du gaz de ville et autres commodités.» A Benchabane, les jeunes sont désemparés, livrés à eux-mêmes, la plupart sont en prison pour des délits liés à la drogue, l’agression… Ils ne sont pas pris en charge et aucune activité sportive ou culturelle ne leur est offerte.
Source: El Watan - 1er mars 2016
demandez leur leurs origine vous verrez par la suite ,ils ont profitez leur assaut de la décennie noir