Le nombre de personnes victimes de vol à la tire ne cesse d’augmenter à Boufarik et cela même dans les endroits où l’on s’y attend le moins, tels les espaces réservés par l’APC à l’état civil.
En effet, profitant de la cohue qui s’installe devant les guichets, des voleurs ont dérobé un grand nombre de téléphones portables. Il en est de même au niveau des bureaux de poste, surtout à l’ouverture des portes, où une véritable vague humaine déferle en direction des guichets. Le marché aux puces constitue également un terrain propice pour les malfaiteurs qui agissent aisément. Comme les vendeurs étalent leurs marchandises de manière anarchique, les espaces deviennent très étroits. Il en résulte un attroupement des clients qui se bousculent pour se frayer un passage, favorisant ainsi le vol à la tire aussi bien des téléphones portables que des sommes d’argent. Enfin, un procédé nouveau apparaît dans le vol à la tire. Il consiste à guetter les vieux qui sortent des mosquées.
Des chauffeurs clandestins les invitent à monter dans leurs voitures. Ils prétendent que la ceinture de sécurité présente un défaut et qu’ils sont les seuls à pouvoir la mettre en service. Et c’est en l’actionnant qu’ils subtilisent les biens de leurs victimes. Parmi ces dernières, certaines ont pu identifier la marque d’une voiture sans pour cela enregistrer le numéro d’immatriculation. Il s’agit d’une Clio grise…
El Watan - 13 mai 2012