Dans une requête adressée aux services de la direction de la réglementation et de l’administration générale (DRAG) et dont nous détenons une copie, une trentaine de signataires de Boufarik accusent l’actuel maire de ladite commune de mauvaise gestion des affaires publiques.


Ce P/APC, selon les termes de la requête, avait remplacé l’ancien chef du parc communal, sans aucune justification et ce, pour avoir plein pouvoir sur le matériel du parc, notamment l’usage des véhicules de la commune à des fins personnelles. Par ailleurs, la situation des commerçants, délocalisés il y a quelques mois du lieudit Zenkat El Aarab, selon les signataires de la requête, ne fait que se dégrader alors que les promesses quant à la prise en charge de leurs doléances n’ont jamais été tenues. Le maire aurait aussi entrepris, selon les mêmes signataires, une opération de remplacement des anciens ralentisseurs pourtant en bon état par d’autres en plastique payés à des prix exorbitants, gaspillant ainsi l’argent de la collectivité. De même, toutes les tentatives de concertation avec cet élu, selon les contestataires, se sont avérées vaines. Interrogé, M. Djari, P/APC de Boufarik, nous dit être bien au fait du contenu de cette requête qu’il qualifie de diffamatoire. Cette « cabale », nous a-t-il affirmé, est menée par une personne poursuivie actuellement pour dilapidation de deniers publics.

Il soutient aussi que la plupart des signataires ne connaissant pas tout le contenu de la requête ont été, d’une manière ou d’une autre, manipulés. « On leur a fait croire que cette requête ne contient que les points ayant trait à la dégradation de certains endroits du périmètre urbain... D’ailleurs, j’ai un autre document signé par les mêmes signataires et qui contredit la pétition en question », a-t-il assuré. Concernant la prise en charge du cas des commerçants du marché de Zenkat El Aarab, notre interlocuteur fait état d’une enveloppe budgétaire débloquée tout récemment par le ministère du Commerce, ce qui permettra de construire dans les délais impartis un nouveau marché couvert. « Le budget de l’APC ne pourra pas supporter les coûts de ce projet », insistera-t-il. Evoquant enfin le changement effectué à la tête du parc communal de Boufarik, M. Djari dira avoir agi pour le seul bien de la commune.


Source: El Watan - Edition du 14 septembre 2009




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