A Boufarik, on dénombre plus de 15  écoles de conduite entre théorie et pratique.

Leur rôle «officiel» est d’imprégner, notamment, le candidat d’une culture éducative de la route, lui inculquer également qu’il ne s’agit pas seulement d’un véhicule qui roule, mais de vies humaines, la sienne et celles d’autres qu’il faut préserver. Mais les candidats ne sont toujours pas d’accord sur la qualité de la formation. «On apprend vite, la durée est très restreinte, entre le code, le créneau et la conduite on peut aller jusqu’à un mois, voire un mois et demi, on manque de pratique, j’ai un peu peur, car entre l’auto-école et la réalité des routes c’est un autre monde», témoigne une jeune fille passant son permis de conduire. Sur le terrain, une multitude de problèmes entravent le bon déroulement de la formation et des examens quant à la conduite auto.

Ainsi, on constate une dégradation flagrante des conditions de travail sur le terrain. Le problème le plus épineux qu’endurent tous les acteurs de la conduite que gèrent les moniteurs, les examinateurs et les candidats est l’état du circuit. Cet endroit où tout se décide après chaque examen pour l’obtention du sésame rose est dans un état lamentable. Situé à l’extrême partie de la cité ex-Jésuite, son tronçon de 600 m est accidenté de bout en bout.

Ce circuit ne se prête nullement pour l’obtention d’un permis de conduire. «Observez par vous-mêmes dans quelles conditions on travaille, une route impraticable, on est en face d’un champ d’orangers, derrière nous des bâtiments, il y a deux examinateurs pour plus d’une centaine de candidats venus de Boufarik et des communes limitrophes (Soumaâ, Guerrouaou et Benchabane). C’est pénible !», explique amèrement M. Berradja, gérant d’auto-école. «En ville, l’apprentissage de la conduite se déroule dans des conditions extrêmement difficiles, le candidat risque de provoquer à tout moment un accident, faute de circulation et un va- et-vient incessant de piétons.

Faute de circuit adéquat à l’apprentissage, ni le candidat ni le citoyen de passage sur la route ne sont en sécurité, comment voulez-vous que le futur candidat apprenne dans ces conditions», s’interroge un moniteur. Boufarik a besoin d’un grand circuit fermé  pour que tous les formateurs de ce métier difficile mènent à bien leur mission et offrent une formation de qualité aux futurs conducteurs. 

Source: El Watan - 8 mars 2016



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