La ville de Boufarik connaît ces dernières années une avancée inquiétante du bidonville. L’immobilisme des autorités locales a encouragé ce phénomène à se développer.

C’est le cas du centre Amyar, une ancienne décharge publique, située dans la partie sud de la ville, qui a été difficilement éradiquée, et qui a été vite repeuplée par l’habitat précaire.

Alors que l’assiette de terrain était destinée à un projet d’une centaine de logements afin de répondre en urgence à la croissante demande des citoyens. Devant ce constat, la ville qui perd de plus en plus ses vergers est cernée par l’habitat précaire. Même au centre-ville, certains anciens hangars ont été squattés par des personnes venues d’ailleurs et transformés en habitat précaire.

Selon Fayçal Saâdi, responsable du comité de quartier de Zenket Larab, la ville perd de plus en plus du terrain devant l’habitat précaire. Un phénomène, selon lui, générateur des problèmes sociaux, tels que la drogue, la prostitution, le vol et les agressions.

Pourquoi les responsables locaux n’interviennent pas pour empêcher le développement de cet habitat dès son apparition ? Il s’agit non seulement de la crédibilité de l’État représenté par ces élus, mais aussi de ces citoyens respectueux et humbles qui ne se retrouvent plus dans cette situation sociale très critique”, explique Fayçal.

Dans une lettre de protestation adressée au Premier ministre, au DGSN et au wali de Blida, un comité de la société civile revendique un meilleur cadre de vie. Le même comité exige le minimum des autorités locales pour rendre la vie plus agréable en créant des espaces verts, des aires de jeux pour les enfants dans les quartiers de forte concentration, tels que les quartiers dits Dallas, Miami, les Jésuites, Beriane ou Grit qui offrent une image hideuse.


Source: Liberté




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