Le manque criant de parkings dans une ville qui compte plus de 100 000 âmes, en plus de l’inadéquation des infrastructures routières, rendent aléatoire toute décision de régularisation de la circulation automobile.
La ville de Boufarik a besoin d’un plan de circulation adéquat afin de régler le problème des embouteillages qui empoisonnent le quotidien des Boufarikois. Trouver une place pour stationner au centre-ville de Boufarik relève souvent du parcours du combattant. Certains automobilistes manquant de civisme compliquent davantage la situation et stationnent n’importe où et n’importe comment. Ce sont là autant de points qui ternissent l’image de la ville.
Aussi, beaucoup de propriétaires de magasins se sont approprié trottoirs et rues, et ce, au détriment des automobilistes et piétons. Le problème du manque de parkings à Boufarik complique davantage la situation. L’anarchie du stationnement crée un désagrément aux usagers de la voie publique lorsque la distance de sécurité n’est pas respectée, ou encore lorsque les automobilistes se «permettent» de prendre les trottoirs pour des lieux de stationnement, surtout devant les écoles où ils risquent de mettre en péril la vie des petits écoliers à leur sortie des établissements scolaires.
«Le code de la route interdit aux conducteurs de stationner leur véhicule au niveau des passages destinés aux piétons, sur le trottoir, dans les virages et les ronds-points, à l’entrée d’un garage privé et des places réservées aux handicapés. Mais ces interdictions sont malheureusement loin d’être respectées à Boufarik», explique un moniteur d’une auto-école sur une question en rapport avec le stationnement. Organiser la circulation à Boufarik devient plus qu’une urgence, avec des feux tricolores comme régulateurs. Et cela doit être suivi par le civisme du citoyen…
Source: El Watan - 26 mai 2015