Le calvaire persiste chez les ayants droit aux allocations familiales et sociales. En effet, le service des AFS de la commune de Boufarik ne désemplit plus, avec de longues files qui se forment chaque jour.
Depuis le mois d’octobre dernier, date de dépôt de leurs dossiers, les veuves, les divorcées, les handicapés, les hypertendus, les asthmatiques, les diabétiques et les cancéreux retournent bredouilles chez eux. Ils sont agacés d’entendre toujours les mêmes paroles : «Il n’y a rien de nouveau. Patientez.» L’expression de leur visage trahit leur souffrance et leur désespoir. Ils tiennent tous à dénoncer la lenteur administrative dont ils sont victimes. «Nous n’arrivons pas à comprendre qu’aucune suite n’ait été donnée à nos dossiers déposés depuis déjà huit mois», s’indigne une vieille femme, qui essuie du revers de la main ses larmes. Côté APC, on nous a signalé au service des AFS que le problème ne se situe pas au niveau local et que la programmation d’une séance de travail a beaucoup tardé au niveau de la wilaya par les services concernés. En définitive, si certains attendent des pensions dérisoires pour survivre, les plus à plaindre sont ceux qui sont atteints de maladies chroniques, car leur mal évolue et n’attend pas.
Source: El Watan