Comme partout ailleurs, Boufarik ne fait pas exception. Les cours de soutien scolaire se généralisent pour toucher même les écoliers du primaire.
Des parents se montrent de plus en plus inquiets de la qualité de l’enseignement dispensé dans l’école fondamentale, ce qui a poussé de nombreux parents à opter pour les cours de soutien chez des enseignants disposant d’une expérience pour assister et orienter des élèves qui semblent un peu déboussolés par un programme mal conçu, où parents et enseignants même éprouvent des difficultés pour assimiler leur contenu.
Redouane, un parent d’une élève du cycle primaire, voit que ces cours de soutien sont « une obligation pour assurer à ma fille le passage en classe supérieure, car elle est faible et n’arrive pas à suivre ce nouveau mode d’enseignement».
Dans la même réflexion, Amina, maman d’un garçon inscrit en première année dira : «C’est un programme difficile qui ne correspond pas à l’âge de mon garçon, parfois moi- même j’éprouve des difficultés à l’aider pour ces devoirs.»
Interdits ou pas, pour les parents, ces cours de soutien permettent de mettre à niveau leurs enfants afin d’éviter le retard accumulé dans leur scolarité.
En somme, «les cours de soutien sont imposés par la nature du programme et pour diverses autres raisons que chacun de nous connaît», finit par dire un enseignant lui aussi parent d’élève !