Les enfants des 290 familles vivant à la cité la Résidence les Palmiers souffrent le martyre pour arriver à temps à leurs écoles respectives.
Il s’agit d’une petite école primaire abandonnée depuis déjà plus d’une décennie. Dotée d’un bloc de plus de 13 classes pédagogiques, cette structure scolaire est située à la sortie sud de la ville de Boufarik et est adjacente à la cité Résidence les Palmiers, où vivent 290 familles, et où des enfants de ces dernières souffrent le martyr pour arriver à temps à leurs écoles respectives, en empruntant un chemin dangereux de plus d’un kilomètre et demi quotidiennement.
Paradoxalement, en face de leur cité, une école abandonnée se trouve à peine 5 mètres de chez eux ! «Mon fils est en troisième année primaire, il fait chaque jour plus d’une heure en aller et retour pour rejoindre le banc de son école en ville, et dire qu’une école se trouve en face de mon balcon, pourquoi est-elle fermée et abandonnée ? Pourquoi on ne la restaure pas pour nos enfants ?», s’interroge un parent habitant la Résidence les Palmiers.
En dépit de toutes les doléances envoyées à aux différentes instances : direction de l’éducation, wilaya, daïra et APC, en vain. Cette situation perdure et cette infrastructure scolaire se dégrade de plus en plus. «On a une école prête à recevoir nos enfants avec toutes les commodités : classes, cantine, toilettes, bureau. Sur les 15 classes, il y a deux classes qui sont habitées par deux familles, mais on espère qu’elles seront recasées prochainement pour libérer l’établissement», a dit un des membres de l’association Ennassim de la cité.
Et d’ajouter : «Récemment, le chef de la daïra est venu pour s’enquérir de la situation des lieux tout en nous promettant de faire de son mieux pour réhabiliter l’école dans les plus brefs délais, nous le remercions pour son dévouement mais nous attendons toujours du concret.» Cette école n’attend que le commencement des travaux : étanchéité, peinture, débroussaille et équipement. «On espère qu’elle sera rouverte à la prochaine rentrée scolaire, comme cela, on sera plus tranquille pour nos enfants», concluent des habitants de la cité en question.