En voyant que leurs doléances n’ont jamais été concrétisées, en dépit des promesses des autorités locales, des habitants du boulevard des Fidayine à Boufarik n’ont pas trouvé mieux, pour que la loi soit appliquée, que d’interpeller le président de la République.
Ils dénoncent l’existence «illégale» d’un café hideux, non loin de chez eux, étant, d’après leurs dires, une source de tous les maux (tapage nocturne, mal fréquenté...). Et pourtant, ce café devait être rasé il y a plus de deux ans, suite à un arrêté communal. Actuellement, il active sans aucune autorisation. Lors de sa visite à Boufarik, le 22 octobre 2011, et après des doléances des riverains mécontents, le wali de Blida a carrément instruit le P/APC de Boufarik de raser, dans l’immédiat, ce commerce de fortune. Aujourd’hui, et près de cinq mois après, rien n’est encore fait ! «Les autorités locales sont tellement démissionnaires qu’elles nous obligent à écrire au président de la République pour une affaire aussi banale», se désolent des protestataires.
El Watan - 7 mars 2012