Une baisse exceptionnelle est constatée dans les chiffres des cas de contamination à travers le pays, les dernières évolutions du virus ne semblant plus aussi dangereuse, a déclaré au Jeune Indépendant un médecin chef rencontré à l’hôpital de Boufarik vendredi 11 mars 2022, soit deux ans après la propagation du Covid-19 dans cette localité de la mythique Mitidja.

Boufarik, c’est là où la pandémie a pris naissance pour conduire à la mise en quarantaine de toute la wilaya de Blida en mars 2020.

«Le dernier sujet hospitalisé de Covid-19 dans notre hôpital est sorti ce vendredi (jeudi 10 mars, ndlr). Nos services fonctionnent normalement après avoir été réquisitionnés pour la Covid. On n’a laissé qu’un petit pavillon au cas où…». En effet, la situation sanitaire s’est grandement améliorée avec des cas de contamination bien en dessous des 25 cas. Une situation que l’on prédisait en quelque sorte avec l’apparition du variant Omicron.

Cependant, on ne pouvait s’attendre à une décrue aussi rapide et aussi conséquente. De plus, il faut reconnaître que ce dernier variant n’a rien à voir avec le très létal Delta qui a secoué le pays l’été dernier, faisant des centaines de morts et, surtout, désorganisant totalement les services hospitaliers qui ne savaient plus comment gérer la situation face à une grave crise de l’oxygène médical.

Ceci sans oublier le fait que la population était déboussolée et, parfois même, peu avenante, pour ne pas dire agressive, en direction d’un personnel médical au bout du rouleau. Le personnel médical aux premières lignes du front contre le Covid-19 a été le plus durement touché, perdant de dizaines de médecins, infirmiers, ambulanciers et autres agents médicaux. Le corps médical s’est donné sans limites pendant de longs mois pour sauver un maximum de vies humaines en dépit de la férocité  de la pandémie, notamment en ces deux mois de juillet et août 2021 lorsque le variant Delta raflait des vies à une vitesse foudroyante.

Aujourd’hui, les choses ont bien changé et les services dédiés aux malades de la Covid se vident de manière remarquée à travers tous les hôpitaux du pays, où plus de 48 wilayas ont enregistré zéro hospitalisation, ce qui a poussé les autorités publiques à relancer les autres services, en souffrance depuis l’apparition du virus.

Mais peut-on dire que la pandémie est derrière nous ? La chose est d’autant plus compliquée quand on se rappelle le peu de discipline dont ont fait preuve les Algériens quant à l’observation des gestes barrières au plus haut de la vague.

Ce vent d’accalmie pourrait donc compliquer encore plus les choses, en aggravant le refus de se faire vacciner et de respecter les mesures de prévention. Un état de fait qui remettrait totalement en cause les avancées de la lutte contre ce virus qui non seulement est toujours présent mais peut encore développer d’autres variants beaucoup plus virulents que l’Omicron. «La campagne de vaccination devra se poursuivre au moins jusqu’à la fin de l’année pour atteindre le plus grand taux d’immunité collective car on ne l’a pas encore atteint», a insisté le médecin.

 

https://www.jeune-independant.net/covid-19-a-leph-de-boufarik-les-services-sont-vides/


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