A Boufarik, l’autorité semble absente, c’est du moins ce que ressentent les habitants de cette ville.


Des commerçants illégaux qui imposent leur loi, des délinquants qui consomment et commercialisent, en toute quiétude, les différents types de drogues, généralisation du port d’armes prohibées, flagrante anarchie, saleté, défaillance de l’éclairage public, routes défoncées…, voilà une triste réalité à laquelle font face, au quotidien, les habitants de Boufarik. Même le sport n’est pas épargné par le laisser-aller. Le scandale, ayant secoué les associations sportives de Boufarik (WAB), a poussé des milliers de supporters à exiger une enquête sur ce qu’ils qualifient de «malversation». «On a beau dénoncer le climat d’insécurité et le laisser-aller, en vain», regrette un Boufarikois du centre-ville, en exhibant les nombreuses requêtes envoyées notamment aux P/APC et à la Sûreté nationale. Et de poursuivre : «Les policiers donnent l’impression d’être passifs et indifférents. Le président de l’APC n’a pas reçu les citoyens depuis six mois. Pauvre Boufarik !»

Au quartier des 400 Logements, ex-Jésuites, le climat y est invivable. La cité est sale et très mal entretenue. Les jeunes de ce quartier vivant dans un environnement malsain, sont poussés à la débauche. Le kif s’y vend comme des petits pains alors qu’on est à quelques mètres seulement d’un commissariat ! Et comme un malheur n’arrive jamais seul, cette cité sera davantage asphyxiée par la construction de nouveaux logements de R+6, plus hauts que les bâtiments existants. «La concentration d’habitants sur un espace réduit ne fera qu’augmenter les délits et les crimes», alertent des riverains. Ces derniers ont créé un collectif pour demander l’annulation pure et simple de cette promotion immobilière, surtout que, d’après eux, ce projet ne répond pas aux conditions urbanistiques tant que le plan d’occupation du sol n’est pas encore approuvé. «Que s’est-il passé au juste pour que le promoteur ait pu avoir l’agrément ?», s’interrogent-ils avec un air plein de doutes…

Source: El Watan - 27 juin 2013


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