C'est devenu presque une règle : quand les responsables consentent enfin à afficher une liste de bénéficiaires de logements sociaux attendue depuis des lustres, il y a toujours des contestataires qui crient au scandale, ameutent leurs voisins et leurs amis et s'en vont investir les sièges de l'APC ou de la daïra.
Il y a quelques jours, cela se passait à Mouzaia, puis à Chiffa, à Bouarfa, à Oued Djer et, enfin, avant-hier, à Boufarik. En effet, après plusieurs jours d'hésitation et de report, la liste des 62 bénéficiaires des logements sociaux de Boufarik fut affichée et, comme tout le monde s'y attendait, elle suscita un mouvement de colère qui emporta ceux qui n'ont pas trouvé leurs noms. Plusieurs dizaines se dirigèrent alors vers l'APC et la daïra où ils déchirèrent les listes et bloquèrent les entrées de ces deux édifices publics. Certains voulaient investir les bureaux, d'après certains témoignages mais l'intervention rapide des forces de l'ordre permit de maîtriser rap! idement la situation.
La plupart des contestataires affirmaient qu'ils étaient prioritaires par rapport à ceux qui ont bénéficié de ces logements car, disent-ils, «nous n'avons jamais songé à construire des baraques bien que nous habitions dans des conditions très précaires». Pour rappel, la liste en question comportait surtout les indus occupants des écoles El Khaldounia, Larbi Tébessi ou encore le centre pour handicapés et, d'après les responsables locaux, c'est la seule façon de libérer ces lieux pour les rendre à leurs destinations premières. Dans l'après-midi, le calme était revenu et les citoyens se sont organisés pour déposer des recours au niveau de la wilaya.
http://regions.algerieinfo.tk/2011/04/boufarik-la-liste-de-la-colere.html
je veux juste comprendre: comment la petite ville de boufarik est devenu si peuplée en si peu de temps? ces nouveaux debarqués qui ont envahient la ville si belle qui etait il ya de celà un bon temps
et si seulement ces gens là venu du sud proche (champla, et autres) retournent chez eux , et laisser la ville à ses citadins à ses maitres , veritables boufarikois qu'on appeler les 16et demi