Les services des allocations familiales et sociales (AFS) de l'APC de Boufarik sont pris d'assaut, chaque matin, par un nombre important d'ayants droit piaffant d'impatience après une attente interminable et des va-et-vient incessants.
C'est un véritable calvaire surtout pour les personnes âgées. Les veuves, les divorcées, les hypertendus, les asthmatiques, les diabétiques, les cancéreux ne sont pas en reste et tiennent tous à dénoncer la lenteur administrative qui se répercute négativement sur le trait ment de leur dossier, comme en témoigne l'un d'eux :
«J'ai déposé mon dossier en mars 2010, il a fallu attendre environ sept mois pour savoir qu'il a été rejeté. Une fois complété puis accepté en octobre dernier, j'attends, et jusqu'à ce jour, je n'ai rien perçu.» La responsable du service social précisera au sujet de ce retard : «J'ai fait plusieurs écrits à la DAS de Blida pour signaler les intervalles considérables entre les séances de travail afin d'assainir une multitude de dossiers concernant une commune aussi importante que celle de Boufarik par rapport aux autres communes avoisinantes. On ne peut pas traiter près de 200 dossiers en deux séances seulement (février et octobre 2010). Si les ayants droit peuvent patienter pour la perception de leur pension, par contre, ils ne peuvent pas rester sans médicaments.»
Source: El Watan - 2011-03-15