Face à la multiplication des vols et agressions, des citoyens ont organisé une action de protestation, réclamantdes mesures urgentes pour venir à bout de ce phénomène.

Les actes de délinquance et de banditisme dans la commune de Boufarik ne cessent de prendre de l’ampleur. Un climat d’insécurité s’y installe. Pas plus tard que la semaine dernière, une bande de malfaiteurs cagoulés n’a pas hésité à agresser une dizaine de personnes près de la gare ferroviaire de la ville. «Depuis que le CW112 est fermé à la circulation à la suite des travaux du chantier de la trémie, les bandits ne cessent d’y commettre des actes de délinquance au quotidien, sans que cela n’inquiète suffisamment les autorités concernées», déclare un citoyen de cette localité. Père de deux étudiantes à l’université Saâd Dahleb de Blida, il dit les priver des cours programmés à des heures tardives afin qu’elles puissent rentrer tôt et éviter le pire.

Selon ses dires, il n’y a pas longtemps, deux jeunes filles ont été kidnappées sur ce même tronçon. Cela, sans compter les multiples actes d’agressions et de vols. Ainsi, face au mutisme des autorités concernées et à la multiplication de actes de délinquance, la population locale a décidé de réagir. Les victimes d’agressions ont en effet organisé une marche, il y a quelques jours, vers le siège de la sûreté de daïra. «Nous avons aussi adressé des lettres accompagnées de longues listes de signataires victimes d’agressions,  à toutes les instances concernées, à savoir le wali, le chef de la sûreté de wilaya ainsi que la chef de la daïra de Boufarik et le P/APC», explique Chikhi Djilali, initiateur de ce mouvement de protestation.

Dans cette requête, les citoyens réclament  une prise en charge rapide de ces problèmes d’insécurité. Ils exigent un renforcement efficace en matière de couverture sécuritaire, surtout à l’entrée sud de la ville ainsi que pour les entrées et sorties des écoles. Ils réclament aussi  des réaménagements urbains durables et la dotation de la ville en éclairage public. «Nous demandons aussi aux services de la direction des œuvres universitaires de renforcer les moyens de transport universitaire de et vers Boufarik, surtout en fin de journée», explique notre interlocuteur. Concernant le chantier de la trémie, la colère est bien visible sur les visages de nombre de Boufarikois. «La route est fermée depuis mars 2006. Les travaux n’ont commencé que dernièrement. Aujourd’hui, ils sont à l’arrêt. On ne comprend plus ce qui se passe pour la réalisation de cette trémie», nous dit une étudiante.

En effet, ce projet a été initié en 2006, lancé en fin 2007 par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, il devait être réceptionné durant l’été 2008. Deux ans après, il est encore en chantier. «Au rythme où vont les choses, ce projet n’est pas prêt de s’achever de si tôt», avance un citoyen, qui déclare avoir été lui-même en compagnie de son épouse, victime d’une agression il y a à peine quelques semaines. «Nous avons été délestés de tous nos biens. Heureusement qu’ils ne nous ont pas fait de mal, puisque nous leur avons tout donné, de peur pour nos vies», ajoute-t-il. Interrogé sur ce climat d’insécurité, Djari Abdelkader, P/APC de la commune de Boufarik, annonce avoir envoyé plusieurs courriers aux directions concernées.

«Nous avons contacté la sûreté de daïra, afin de renforcer le tissu sécuritaire. Nous avons aussi proposé un changement d’itinéraires pour les minibus reliant la commune de Soumaâ à Boufarik. Nous attendons, à ce jour, une réponse», ajoute-t-il. La direction des transports de la wilaya de Blida déclare, par le biais de son directeur, M. Yala, que ces propositions sont en cours d’étude.
Cependant, concernant le chantier de la  trémie et les travaux à l’arrêt, nous avons essayé à maintes reprises de joindre le directeur des travaux publics, M. Maâzouzi, en vain.                            

Source: El Watan


Commentaires  
Pourquoi par rapport aux tarifs pratiqués en Algérie payons le kilo d'orange moins cher partout en Europe et Tunisie ?????????? qui sabote les Algériens?????????
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Quand j'étais jeune, j'allais chez mes grands parents qui résidaient à Bou Amrous passer mes vacances. A cette époque, il n'y avait aucune insécurité de jour comme de nuit. Les temps ont bien changés.
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Comment voulez-vous, toutes les instances se jettent les balles et c'est le pauvre peuple qui paie
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Et ça continu en 2018 ! :sad:

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Salami je vous conseil de fermer ce l'y car il n est pas a la place qu' il faut je pense qu' il...

Salam, Bonjour J'ai fréquenté le Lycée Ibn Toumert entre 1981 et 1984. J'avais M.Delettre comme...

Fanfare de Boufarik
02.02.2018 22:55

:sigh: Yes!!! je me retrouve pendant ses années; lorsque la musique n'etait pas une...