Les citoyens n’ont pas cessé de dénoncer les nuisances dues aux squatteurs des lieux publics.

La vie est devenue insupportable avec la présence de ces commerçants. Nous sommes traités comme des citoyens de 2e catégorie, puisque nous vivons au milieu des injures, des ordures et des trafiquants de drogue. Nous interpellons le président de la République du moment qu’aucun responsable ne veut nous recevoir ou nous trouver une solution définitive», déclare furieusement Fayçal, résidant au boulevard des Fedays, ex-Zenqet El Arab. Dans ce boulevard, à quelques pas du siège de l’APC, le commerce informel bat son plein. Malgré la présence des arrêtés interdisant toute occupation de la voie publique, ce fléau ne cesse de prendre de l’ampleur, provoquant la colère des Boufarikois.

«Ces vendeurs de fruits et légumes à la sauvette ont été persécutés et chassés pendant un temps par la police. Ils ont repris leurs activités normalement peu de temps après. Si rien n’est fait pour éradiquer ce phénomène, le boulevard ne connaîtra jamais de quiétude et ce marché reviendra, et plus anarchique encore, offrant ainsi au fléau de la drogue un milieu propice où il ne pourra que s’amplifier. Je crois que ce que nous demandons est un droit constitutionnel que les autorités locales sont chargées de préserver», continue notre interlocuteur, qui, apparemment, connaît son bon droit. En effet,  Zenqet El Arab a toujours été connue par l’anarchie et l’insalubrité causées par les marchands informels qui investissent les lieux au vu et au su de tout le monde, y compris des forces de l’ordre. Dans ce gigantesque marché, on vend de tout, même du kif. Les résidants de ce boulevard disent avoir saisi à maintes reprises le commissaire principal de la ville.

Ce dernier leur répondait, selon leurs dires, qu’il ne pouvait rien faire vu le manque d’effectif, et qu’il aurait besoin de renfort pour pouvoir accomplir sa tâche. Entre-temps, la débandade est maîtresse des lieux. «La dernière fois que ce marché a été éradiqué, nous avons appris qu’il y avait un projet d’amélioration urbaine. Nous y avons réellement cru et notre optimisme a exalté nos rêves de nous voir vivre dans un quartier résidentiel. Tous nos espoirs sont partis en fumée après ces longs mois d’attente et le retour de ces marchands», se désole un autre résidant. Contacté à ce sujet,Abdelkader Djari, P/APC de Boufarik, nous confirme la présence d’un projet d’amélioration du cadre urbain dans ce boulevard. Il explique qu’il ne peut prendre aucune mesure d’éradication tant que les travaux n’ont pas démarré. «Toute action serait vouée à l’échec et les commerçants illicites reviendront dès le lendemain», ajoute-t-il, avant de renvoyer la balle à la Direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) chargée de ce projet. M. Souissi, responsable par intérim, nous confirme, encore une fois, que ce projet est retenu, mais toujours en cours d’inscription.

«Il consiste en la réhabilitation de la voirie, l’aménagement des trottoirs, la réfection de l’éclairage public et des espaces verts, ainsi que la réalisation d’une fontaine publique. Une enveloppe d’un montant de 78 millions de dinars lui sera allouée», conclut-il. En attendant que les travaux démarrent dans les prochains mois, le cauchemar continue.

Source: El Watan


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